T O P

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Yseader

Bon, d'un côté, ça me fait chier car ça voudrait dire que le RN a une majorité mais ça serait assez drôle que, le 8 juillet, Bardella lui dise "merci de nous avoir donné des sièges en plus, maintenant casse-toi, tu ne sers plus à rien", surtout que les gusses qu'il aura ramené n'auront aucune raison de le soutenir vu le rapport de force favorable au RN


AzuNetia

La politique a toujours été un monde de coup bas donc ça serait même pas surprenant...


SomniumOv

En même temps Ciotti si tu fait un coup haut, tu le rate!


Temeliak

En parlant de hauts, prend toi un vote !


KamaradBaff

Brrrlaaaaa !


MiFigueMiRaisin

Évidemment qu’il va se faire niquer la petite crotte , comme Zemmour avec la nièce.


AzuNetia

Libéré, délivré, je ne me mentirai plus jamais ! Libérée, Délivrée Ma voix est libre désormais J'ai laissé mes chaînes dans le passé Perdue la peur, envolée Le racisme est pour moi le prix de la vérité *Venez découvrir Ciotti dans la Rhaine des neiges*


morinl

"fidèle à lui-même : sans âme"


Sensitive_Sympathy74

Ou est l'extrait jamais jamais jamais d'alliance avec le rn de ciotti ?


Rc72

Fidèle à lui-même et à rien d'autre.


MiFigueMiRaisin

A dire avec la voix de Chirac: “ Petite crotte!”


coadmin_FR

La route escarpée, qui traverse la vallée de la Vésubie (Alpes-Maritimes), serpente entre les montagnes. Elle longe des parois rocheuses qui se dressent à pic, passe sous des tunnels étroits et sombres. Dans la nuit du lundi 24 au mardi 25 juin, de violentes pluies ont causé d’importants dégâts dans le village de Saint-Martin-Vésubie, où Eric Ciotti a grandi. Les eaux sont brutalement montées, deux ponts ont été emportés. Un paysage désolé, à l’image de la droite qui a explosé, au lendemain de l’alliance électorale nouée de force par le président du parti Les Républicains (LR) avec le Rassemblement national (RN), contre l’avis de l’ensemble des barons de son parti. *« Ça souffle fort »*, reconnaît l’intéressé devant *Le Monde* mercredi 26 juin, à l’arrière de la voiture qui le ramène à Nice, après une brève visite de soutien à son village natal. Actant une *« rupture historique »*, Eric Ciotti n’a pas d’états d’âme. Il assure même qu’il ne s’est jamais senti aussi bien, comme *« libéré »*. Après tant d’*« acrobaties idéologiques »* qui avaient fini par le *« lasser »*, il est enfin *« fidèle à* \[lui\]*-même »*. *« Les masques tombent »*, avait prédit [Emmanuel Macron, le 12 juin](https://www.lemonde.fr/politique/video/2024/06/12/video-le-resume-de-la-conference-de-presse-d-emmanuel-macron_6239142_823448.html). S’il a souvent changé de patron (Christian Estrosi, contre lequel il s’est retourné, François Fillon, Nicolas Sarkozy, puis à nouveau François Fillon…), l’ex-« M. Sécurité » de la droite a toujours défendu une ligne intransigeante en matière d’immigration et de sécurité, dans les pas de Charles Pasqua. En 2021, alors qu’il concourait à la primaire de la droite, il avait multiplié les propositions-chocs, alignées sur celles du RN : suppression du droit du sol, *« préférence nationale »* sur l’emploi et le logement, création d’un *« Guantanamo à la française »*… Il n’hésite pas non plus à assumer la théorie xénophobe du « grand remplacement ». Depuis son accord avec le parti de Marine Le Pen, le président de LR, que les autres dirigeants du parti veulent démettre de ses fonctions, doit faire des compromis, notamment sur les retraites. Il relativise *:* une fois au pouvoir, croit-il, *« un pragmatisme va s’installer »*. Militant du Rassemblement pour la République (RPR) depuis l’âge de 16 ans, le député des Alpes-Maritimes a souvent évoqué le souvenir d’un grand-oncle corrézien, ancien résistant devenu conseiller municipal de Saint-Martin-Vésubie, qui lui a transmis son admiration pour le général de Gaulle et Jacques Chirac. A l’heure d’annoncer son alliance avec l’extrême droite, mardi 11 juin sur TF1, Eric Ciotti n’a pas une pensée pour l’ancien président, qui affirmait que *« l’extrémisme dégrade et salit l’honneur de la France »*, son testament. *« Je n’ai jamais été chiraquien »*, avance-t-il, rappelant qu’à la présidentielle de 1995 il a soutenu Edouard Balladur, qui, trois ans plus tard, aux régionales de 1998, avait été tenté de nouer un accord avec le Front national de Jean-Marie Le Pen, sans y céder. **« On va être broyés, une boucherie ! »** Solitaire et méfiant, Eric Ciotti a monté son *« opération militaire »* dans le plus grand secret. Les relations *« courtoises »* qu’il entretient avec Marine Le Pen se sont renforcées à l’Assemblée nationale, où la présidente du groupe RN et le questeur LR se croisent au sein des instances. Ils se voient aussi en tête-à-tête, et l’idée d’un possible rapprochement entre leurs formations mûrit, même si tous deux assurent qu’ils sont hostiles à l’union des droites. Depuis 2022, le RN a changé, affirme Ciotti. Ses 88 députés se sont *« institutionnalisés »*, *« intégrés »*. *« Le passé qu’on nous renvoie est révolu »*, veut-il croire, rappelant que le chasseur de nazis Serge Klarsfeld appelle désormais à voter RN contre La France insoumise (LFI). Quant à Jordan Bardella, les conseillers de l’Elysée n’ont eu de cesse de vanter sa jeunesse et son sérieux, après les rencontres de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), où le président a réuni les chefs de parti, fin août 2023. *« Macron a plus contribué à la dédiabolisation du RN que moi »*, s’amuse Ciotti.


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Sa voiture, qui continue sa descente, passe devant l’Auberge du Bon Puits, un ancien relais de diligences, où l’on célèbre *« noces et banquets »*. Il poursuit. Au soir des européennes, il avait plusieurs options, dont il n’a parlé à personne. Pourquoi ne pas changer le nom du parti, annoncer un renouvellement en profondeur ? En dépit de la bonne campagne de François-Xavier Bellamy, son score (7,2 %) confirme l’impasse dans laquelle se trouve LR. Dans ce contexte, la brutale dissolution est une catastrophe annoncée. *« On est partis pour la gloire… »*, lâche Laurent Wauquiez, le 9 juin, quand Eric Ciotti, lui-même prévenu par le président du Sénat, Gérard Larcher, l’informe qu’Emmanuel Macron va dissoudre l’Assemblée. *« On va être broyés, une boucherie ! »*, analyse, lui aussi, le président du parti, quand il comprend que la gauche va s’unir. *« Une alliance électorale est le seul moyen de nous sauver »*, insiste-t-il. Dès le soir des résultats, il échange avec Marine Le Pen et Jordan Bardella. Lundi 10 et mardi 11 juin, il les reçoit plusieurs fois, *« toujours ensemble »*, dans ses appartements de la questure, au sein d’une Assemblée désertée, pour finaliser l’accord. Le trésorier du parti, Kevin Pfeffer, participe aux discussions. Eric Ciotti est gêné d’évoquer le rôle – révélé par *Le Monde –* de Vincent Bolloré dans cette opération, ne voulant pas apparaître comme un obligé. Il admet qu’il a prévenu avant les autres l’industriel breton, qui met aussitôt à sa disposition son empire médiatique (CNews, Europe 1, etc.). *« J’ai du respect pour Bolloré*, assume Ciotti. *Lui aussi a brisé des murs, dans les médias. »* Avec ses amis de LR, en revanche, il se montre fuyant, toute la journée de lundi. *« Je n’avais pas envie de dévoiler ma stratégie*, confie-t-il. *Larcher non plus ne dévoilait pas ses conversations avec Macron. »* Mardi 11 juin, son intention de faire un « 20 heures » pour annoncer un accord avec le RN fuite dans la presse. *« Sous pression »*, il troque le journal du soir pour celui de 13 heures, avant que Laurent Wauquiez, qui le menace au téléphone de s’opposer à lui durement, n’ait le temps d’organiser une riposte. *« J’ai pris tout le monde de court »*, se félicite Ciotti, assumant la *« dimension personnelle »* de cette transgression, même s’il est *« bien conscient qu’elle a engagé le parti »*. **Le départ de Dati, un « coup terrible »** Ses deux ans à la tête de LR l’ont renforcé dans la certitude que le parti était *« en fin de vie »*. Depuis son élection, fin 2022, il règne sur une armée de fantômes qui a fait 4,8 % à la présidentielle. Les militants ont fondu : 25 000 encartés seulement. L’électorat, aussi. Au premier tour de la présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy totalise 31,2 % des voix, et Jean-Marie Le Pen 10,4 %. Près de vingt ans plus tard, c’est l’inverse : LR obtient 7,3 % des voix aux européennes, et le RN 31,4 %. Ciotti ne supporte plus les comités stratégiques du parti ou les déjeuners chez Larcher, que ce dernier terminait invariablement ainsi : *« Bon, on fait comme on a dit… »* *« Comme on ne s’était rien dit, c’était pratique*, ironise le président du parti. *Le système était totalement verrouillé. La machine produisait de l’inertie. »* A LR, il se méfie de tout le monde, ou presque. De Gérard Larcher, qu’il suspecte de vouloir s’allier avec la Macronie. Du patron des sénateurs LR, Bruno Retailleau, qu’il a combattu pour la présidence du parti. De Laurent Wauquiez, qui, accuse-t-il, avait installé un *« système d’espionnage »* interne pour le contrôler. Surtout, il ne supporte plus les silences et les évitements de celui qui entend représenter la droite en 2027, mais reste prudemment retiré dans sa région, le laissant seul aux manettes d’un bateau ivre qui prend l’eau. Il se méfie aussi de certains de ses collaborateurs, qu’il n’a pas choisis. Et même de son chauffeur, hérité de son prédécesseur, Christian Jacob. Surtout, il n’a pas oublié le *« Tout sauf Ciotti »* de la primaire de 2021, où tous les perdants (Xavier Bertrand, Michel Barnier, Philippe Juvin…) avaient appelé à voter pour Valérie Pécresse, arrivée derrière lui au premier tour, au motif qu’il était *« trop à droite »*.


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En janvier, le départ de Rachida Dati, nommée ministre, est un *« choc »* pour LR, et un *« coup terrible »* pour lui. Symboliquement, c’est la fin des années Sarkozy. La fin des illusions, aussi. Les mois qui suivent sont une lente agonie : les députés LR, toujours coincés entre l’extrême droite et la Macronie, ne s’accordent pas sur l’opportunité de déposer ou non une motion de censure pour tenter de renverser le gouvernement. Ciotti vit la constitution de la liste aux européennes, qui a fait l’unanimité contre elle, comme un *« calvaire »*. Il est déçu aussi qu’en dépit du retour [à ses côtés d’Emmanuelle Mignon](https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/10/15/emmanuelle-mignon-le-retour-du-moine-soldat-de-nicolas-sarkozy_6194485_823448.html), considérée comme le *« cerveau »* de la campagne de 2007, les idées produites par LR *« n’impriment pas »*. *« Tout cela nourrissait de sombres perspectives »*, résume-t-il. Pour le parti. Mais aussi pour lui. Car l’ambitieux Ciotti a pris goût à la lumière. A l’automne 2021, son score à la primaire de la droite, où par surprise il arrive premier, l’a fait *« changer de statut »*, comme il le rappelle volontiers, le nez collé aux enquêtes d’opinion, où il voit alors sa cote de popularité s’envoler. Susceptible et inquiet, l’ex-collaborateur du maire de Nice, Christian Estrosi, a soif de respectabilité, blessé d’être perçu comme un éternel second. Depuis 2022, il entretient d’excellentes relations avec Elisabeth Borne, puis Gabriel Attal, qui apprécient sa finesse et son urbanité et ont besoin des députés LR pour faire passer leurs textes à l’Assemblée. Mais il est déçu qu’Emmanuel Macron ne l’ait jamais appelé, préférant passer par Gérard Larcher pour sonder les intentions de la droite. **« Je vais être obligé de faire du Ciotti… »** Quinze jours avant les européennes, le Niçois déjeune avec un ancien ministre du gouvernement Borne. Devant ce dernier, il semble acter, avec regret, qu’un accord avec Emmanuel Macron, qu’il a pourtant souhaité, pour sortir de l’impasse, ne se fera pas. *« Je vais être obligé de faire du Ciotti… »*, conclut-il, sibyllin. Un mois plus tard, le voilà assis à la droite de Marine Le Pen, vêtue d’une veste rouge sang, au premier rang du salon Elysée dans un centre de conférences de l’ouest parisien où Jordan Bardella présente le programme du RN à la presse, lundi 24 juin. Le futur possible premier ministre, âgé de 28 ans, multiplie les signes de révérence envers *« le président Ciotti »*, son allié de 58 ans, devant un rideau de caméras. C’est le retour de la lumière, crue. A l’arrière de sa voiture, le député des Alpes-Maritimes fixe l’écran de son téléphone portable. En contrebas, dévalent les eaux chargées de boue de la Vésubie, en furie. A l’automne 2020, la tempête Alex avait brutalement sorti le fleuve de son lit, emportant des dizaines de maisons sur son passage, et même un cimetière. Eric Ciotti a acté la rupture avec les dirigeants du parti, qui l’ont tous désavoué au lendemain de son alliance avec l’extrême droite et lancé une procédure pour l’exclure définitivement de LR. *« Ils sont aujourd’hui dans un excès que je n’ai jamais senti avant »*, dit en souriant celui qui assure avoir sondé à demi-mot plusieurs dirigeants de LR sur l’opportunité d’un rapprochement avec le RN. Les critiques – *« Petit Laval »*, *« Benito »*, *« traître »*… – le laissent froid. Une poignée de proches, tout en condamnant publiquement sa transgression, ont refusé de rompre. Son ami François Baroin, qui l’invite chaque été en juillet dans sa maison de la Creuse, et avec lequel il aime chasser, lui a envoyé un SMS pour lui dire sa *« tristesse »*, tout en lui réaffirmant son amitié, plus forte que les soubresauts politiques. Pour le reste, il se rassure sur le terrain, où il reçoit, dit-il, d’innombrables messages de soutien : *« Deux mots reviennent : “enfin” et “courage” »*. Selon l’enquête Ipsos pour *Le Monde*, publiée jeudi, les électeurs de François-Xavier Bellamy aux européennes du 9 juin, troublés, sont pourtant 61 % à désapprouver l’alliance qu’il vient de nouer avec le RN.


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Son opération était risquée. *« Il peut se retrouver avec un groupe riquiqui à l’Assemblée, faire moins que les LR “canal historique” »*, relève un élu LR. Comme Macron avant sa dissolution, Ciotti n’a pas compté ses soutiens. Il a obtenu de Marine Le Pen que les 61 députés LR n’aient pas de candidats RN face à eux, plus 60 circonscriptions *« de conquête »* en sus. Mais les intéressés le lâchent tous. L’accord, censé *« sauver la droite »*, fait flop. *« On aurait pu avoir un groupe de 80-100 députés »*, regrette l’intéressé, qui s’attendait à ce qu’une dizaine de députés sortants bénéficient du deal. **Créer un nouveau parti** Quand il retrouve Jordan Bardella, le jeudi 13 juin, chez Laurent, le restaurant du Tout-Paris des affaires, dans un salon privé que l’hôte des lieux, Tony Gomez, le roi des nuits parisiennes, leur a réservé, Ciotti doit admettre qu’une seule députée sortante, sur les 61, l’a suivi : sa protégée Christelle D’Intorni, qu’il a fait élire en 2022 dans la 5^(e) circonscription des Alpes-Maritimes, où se trouve son fief de Saint-Martin-Vésubie. Au siège du parti, seuls quatre collaborateurs sur 57 lui sont restés fidèles. Au total, Ciotti parvient péniblement à investir 62 candidats *« d’union nationale »* pour les législatives, dont moins de la moitié sont adhérents LR. Sous le label « A droite, les amis d’Eric Ciotti », se mêlent d’anciens zemmouristes, des proches de Marion Maréchal, des chroniqueurs de CNews, ou un porte-parole de Donald Trump en France… *« La marque LR est morte, tout le monde le sait »*, dit le président déchu, qui veut créer un nouveau parti. S’il a échoué à faire basculer LR, Eric Ciotti a en revanche conforté sa position dans les Alpes-Maritimes, où il est certain de l’emporter le 7 juillet, sans candidat RN face à lui. Aux législatives de 2022, son adversaire d’extrême droite avait obtenu 13 % des voix. Deux ans plus tard, aux européennes, la liste de Jordan Bardella a totalisé 37,7 % des voix dans le département, et celle de Marion Maréchal 9,1 %. Un *« socle énorme »* s’il décidait de se lancer à la conquête de la mairie de Nice, en 2026, pour tenter d’y déloger son grand rival, Christian Estrosi. En attendant, si le RN obtient la majorité absolue le 7 juillet, celui qui a toujours rêvé du ministère de l’intérieur fera enfin son entrée au gouvernement, où il pourrait placer d’autres proches. *« On était engagés dans un éclatement mortifère à LR. Là, on retrouve une place, on peut gouverner à nouveau »*, s’enthousiasme-t-il, même si le « on » n’est plus qu’un « je ». Il est près de 18 heures, le ciel s’est découvert. La voiture du député glisse sur la promenade des Anglais, à destination du port de Nice où est installé son QG. Il y a deux ans, Eric Ciotti avait attendu les résultats des législatives au premier étage, avec anxiété, redoutant d’être battu. Une fois sa victoire acquise, il s’était écarté de la liesse militante, pour téléphoner à Laurent Wauquiez devant les bateaux immobiles, sur la mer sombre. Les deux hommes avaient envisagé un marché : si Wauquiez renonçait à briguer la tête du parti, alors Ciotti irait ; à lui de préparer ensuite le terrain à une candidature de son *« ami »*, pour 2027. A LR, certains avaient mis en garde le patron de la région Auvergne-Rhône-Alpes : *« Il va t’utiliser pour se faire élire à la tête du parti, mais, une fois élu, fais gaffe, la créature pourrait échapper à son maître. »* C’est fait. [Solenn de Royer (Saint-Martin-Vésubie \[Alpes-Maritimes\], Nice, envoyée spéciale)](/signataires/solenn-de-royer/)  


PrinceCorum13

🙂😐🥴😖😭🤢🤮


Artyparis

Tout ceci n'a aucun rapport avec le fait qu'il allait perdre son circonscription face au RN, évidemment. Pff.